Confinement extérieur

Un Mâle "rougequeue" qui surveille son territoire hardiement ET nerveusement !

Le confinement, OK, mais dehors.

Terrasse, jardin tout les prétextes sont bons pour mettre le nez dehors et ne surtout rien rater du spectacle du printemps.

Une fenêtre peut même parfois suffire : un oiseau qui passe, une branche ou une touffe de poils dans le bec et c'est toute l'histoire de la construction d'un nid qui s'écrit.

Un pigeon ramier ou une tourterelle turque qui répète sans cesse son chant trop connu et c'est technique de drague, une histoire d'amour,  qui se déroule sous nos yeux  et dans nos oreilles.

Ici, à Champagneux et partout ailleurs, la nature n'en a que faire du confinement. Il suffit de se décaler et se déconnecter des actualités pour se rendre compte qu'hormis l'Humain, la grande majorité des êtres "spontanés" vivants sur cette planète (plantes / arbres / animaux sauvages) continuent leur vie comme si de rien était. Un constat naïf, certes, mais cette routine, qui passe presqu'inaperçue dans le quotidien, devient, dans ces temps anxiogènes, un repère, une balise, un ancrage presque rassurant.

• En se focalisant sur l'humain et ce que subit le monde, impression et pression de "tout va mal" -
• En se focalisant sur la nature : le temps passe et indéniablement, le printemps avance dans un temps naturel (lent comme un confinement...), au delà de tout les aléas : gel / vent / prédation / atteintes et agressions...Pas grave, chacun continue son chemin, coûte que coûte.

Partage dans les prochaines pages des observations depuis le balcon ou dans la terre du jardin.